Régisseur de production, spécialisé en musiques actuelles
Il est chargé de toute l’organisation d’un spectacle sous l’autorité de son N+1 (régisseur général, directeur technique, administrateur de production), ou de son employeur. À ce titre, ses fonctions rejoignent celles d’un régisseur général dans un cadre de responsabilités moindre.
Le régisseur de production met en œuvre l’organisation technique et logistique de spectacles en accord avec les règles de sécurité et du travail, et les impératifs budgétaires, techniques et artistiques de la production.
Ses compétences administratives et budgétaires lui permettent de représenter le producteur vis-à-vis des parties concernées lors de l’exploitation d’un spectacle.
En contact permanent avec les responsables de la production, l’équipe technique, les partenaires (acheteurs, coproducteurs ou coréalisateurs) et les acteurs externes (services de police ou SACEM par ex.), il permet la réalisation du projet en garantissant le respect des intérêts et des exigences de toutes les parties prenantes.
Sans atteindre le niveau de compétence technique des régisseurs spécialisés, il connaît la « chaîne » de diffusion du son, de l’éclairage et de l’image, les conditions de travail adéquates et l’utilisation des équipements techniques sans toutefois prendre en charge leur pilotage, réservé à un technicien qualifié.
Il prépare la production, il la conduit et il en rend compte : il définit les moyens humains et techniques nécessaires à la production et en produit le dossier technique, il organise les voyages de personnels et les transports d’équipements, il négocie les locations ou achats de matériel, il encadre une équipe de techniciens spécialisés dont il organise le travail, il encadre et assiste des artistes, il fait respecter les contraintes de sécurité, il établit les comptes d’exploitation et garantit la répartition équitable des recettes. Enfin, il rend compte de son activité au moyen des outils adéquats (tableurs et autres outils bureautiques).
Titre certifié niveau III RNCP – Environ 868 heures de janvier 2017 à juillet 2017.