Infos observation

Retrouvez dans cette page des liens (colonne de gauche) vers des données sectorielles nationales et régionales permettant d’avoir une vision de l’emploi, des besoins en formation et compétences.

Définition

Le Kit culture DLA réalisé par Opale présente le secteur des arts et de la culture comme trois familles interdépendantes d’acteurs. On y distingue :

  • Le secteur public de la culture avec de grandes institutions culturelles (sous statut associatif, SARL ou publiques) telles que les centres d’art dramatique, les scènes nationales, les orchestres régionaux ou encore les structures publiques telles que conservatoires, bibliothèques, musées…
  • Les industries culturelles, secteur marchand de la culture avec les activités de l’édition, de l’audiovisuel, des agences de presse et de divertissement…
  • Les structures culturelles de l’Économie Sociale et Solidaire avec plus de 35 000 associations employeuses, mais aussi des Scop, des CAE, ou des Scic (environ 70 Scic culturelles). Elles sont porteuses de nombreuses initiatives, mobilisent des ressources hybrides, proposent des projets empreints de lien social, regroupent bénévoles et salariés. Leurs économies et leurs emplois sont partie liés avec ceux des secteurs public et marchand.

Les indicateurs et les chiffres ne disent en effet pas la même chose si l’on prend en compte la presse et l’édition ou si l’on se concentre sur les acteurs de l’ESS…  Si l’Insee s’appuie sur la nomenclature française d’activités NAF (définition pour l’Insee), englobant les parcs d’attraction ou la fabrication de bijoux, le périmètre du secteur culturel peut être défini de façon plus précise : le Deps du ministère de la Culture propose ainsi une liste plus restrictive des codes NAF totalement et partiellement culturels. Dans l’enquête « L’apport de la culture à l’économie en France » de 2013, l’IGF et l’Igac élargissent la définition du Deps et prennent en compte les activités « indirectement » culturelles.

Observation internationale

Eurostat publie sa troisième édition des Cultural statistics (2007, 2011, 2016). Ces données sur la culture, sa représentation et son poids économique se sont vues améliorées méthodologiquement.

Lire et télécharger la troisième édition : stat europe culture 2016

Observation nationale

Enquêtes transversales aux champs culturels sur la Crise covid 19 :

« Le poids économique direct de la culture en 2020 », mai 2022

La culture est fortement touchée par la crise sanitaire, le produit intérieur brut (PIB) culturel baisse de 7,1%. Lorsqu’elle est mesurée en volume, l’activité du secteur culturel diminue de près de 15% en valeur ajoutée. 
En termes de poids économique, sur l’année 2020, la branche de l’audiovisuel reste en tête, suivi par le spectacle vivant, ainsi que par la filière du livre et de la presse. En termes d’emploi, le secteur de l’audiovisuel est le principal employeur, suivi par le spectacle vivant et les arts visuels.
Enfin, parmi les professionnel·les du secteur culturel, 31 % ne sont pas salarié·es, contre seulement 12 % des actif·ves en emploi sur l’ensemble de l’économie.

Télécharger la note de synthèse

« Impacts socio-economiques de la crise sanitaire sur les structures culturelles et artistiques en 2020 », juillet 2021

Dans la continuité de la 1ère enquête de juin 2020, les membres de la MCAC ont décidé de lancer en janvier 2021 une seconde enquête nationale devant permettre de mesurer les effets de la crise sanitaire de la COVID-19 auprès de structures culturelles de toutes natures (membres ou non de l’UFISC et des fédérations de la MCAC) en centrant les questionnements sur les aspects socio-économiques et financiers.
Il s’agissait pour eux·elles d’approfondir, à l’aune de cette première enquête et d’une année de crise, leur connaissance commune des difficultés et des problématiques rencontrées par les structures culturelles.

Télécharger la note de synthèse

Covid-19 : où en sont les associations un an après ?, juin 2021

Lors de deux précédentes enquêtes, réalisées en mars et juin 2020, plus de 30 000 responsables ont fait état de la situation de leur association pendant le premier confinement, puis de leurs préoccupations à la sortie de celui-ci. Une nouvelle enquête a été lancée un an après, du 30 mars au 30 avril 2021. Les témoignages de 10 000 responsables associatifs permettent de dresser un état des lieux précis de la situation et des multiples effets de la crise. Ils livrent des enseignements très utiles pour aider les associations à surmonter leurs difficultés et les accompagner dans la reprise de leurs activités.

Téléchargez les résultats de l’enquête

L’impact de la crise sur l’emploi intermittent dans le spectacle en 2020, mars 2021

Le secteur du spectacle fait partie de ceux qui ont connu le plus de restrictions d’activité du fait de la crise sanitaire. Un an après la mise en place de l’ « année blanche », destinée à couvrir les allocataires intermittents du spectacle, l’Unédic publie une étude détaillant l’impact de la crise sanitaire sur l’emploi intermittent de ce secteur. En 2020, l’activité du spectacle a baissé de près de 30 %, occasionnant des baisses de salaires pour une grande partie des allocataires intermittents. L’étude révèle également d’importantes disparités entre les branches du spectacle vivant et celles du spectacle enregistré, moins touchées par la crise sanitaire, et selon les métiers.

Télécharger le rapport.

Enquête flash Culture vs Covid-19 : une structure culturelle sur deux en danger !

Cette enquête flash coordonnée dans le cadre de la « Mobilisation et coopération art et culture contre le COVID-19 » initiée par l’UFISC, ses organisations membres et plusieurs organisations, réseaux et fédérations nationaux et régionaux, publiée en juin 2020, démontre l’intensité de l’impact de la crise sanitaire du COVID-19 sur les acteur·trice·s du champ artistique et culturel, en particulier de l’Économie Sociale et Solidaire. Cette enquête montre qu’aujourd’hui, une structure culturelle sur deux est en danger de mort.

On chiffre à 1,5 milliard d’euros la perte pour les 40 000 initiatives culturelles associatives employeuses.

Plus encore : 27 400 structures sont en situation de grande fragilité, 98 300 emplois de permanent·e·s risquent de disparaître, 681 500 contrats de travail artistiques et techniques sont d’ores et déjà annulés.

Lire communiqué de l’UFISC et les résultats de l’enquête.

Ministère de la Culture / DEPS – L’impact de la crise du Covid-19 sur les secteurs culturels, Juillet 2020

Lien vers les résultats de l’enquête

Quel est l’impact économique de la crise du Covid-19 sur les secteurs culturels ?
Dès le mois de mars 2020, quelques jours après le début du confinement, le ministère de la Culture s’est saisi de la question de l’impact économique de la crise du Covid-19 sur les secteurs culturels. Une enquête a été réalisée auprès de 7 800 acteurs de la culture pour évaluer l’étendue des pertes financières et les conséquences du confinement à court et moyen terme sur l’emploi. Avant l’épisode pandémique, avec un chiffre d’affaires de 97 milliards d’euros pour une valeur ajoutée de 47 milliards d’euros, le poids de la culture était estimé à 2,3 % de l’économie, avec un secteur marchand composé de 79 800 entreprises. 635 700 personnes occupaient un emploi à titre principal dans la culture. L’impact de la crise du Covid-19 se traduira  par une baisse moyenne de chiffre d’affaires de 25 % en 2020 par rapport à 2019 ( 22,3 milliards d’euros). L’effet sera le plus important sur le secteur du spectacle vivant (-72 %), du patrimoine (-36 %), des arts visuels (-31 %) et de l’architecture (-28 %).

Opale – Impact de la crise sanitaire de la COVID-19 sur les associations culturelles employeuses

Lien vers les résultats de l’enquête

Dans cette note d’analyse, Opale/CRDLA Culture s’appuie sur des enquêtes récentes menées par des réseaux ainsi que sur les premiers résultats de l’enquête nationale menée depuis 2019 auprès d’un échantillon représentatif de 800 associations culturelles employeuses. Les quelques données que nous présentons ici sont issues des premières exploitations de cette enquête.

L’Oeil du public – Étude sur les pratiques culturelles post-Covid 19, Juin 2020

Lien vers les résultats de l’enquête

  • Qu’est ce qui a manqué le plus aux Français dans le domaine culturel pendant ce confinement ?
  • Quelles pratiques les Français ont-ils adoptées pour continuer à se divertir et compenser la fermeture des lieux ? La période de confinement a-t-elle vraiment profité aux contenus numériques, au visionnage de spectacles ou de concerts en ligne ?
  • Quand et à quelles conditions les publics envisagent-ils de sortir à nouveau ?
  • Quels lieux ou activités vont avoir leur préférence ? Vont-ils d’abord retourner dans les salles de cinéma ou dans les musées, sous condition d’un nombre limité de visiteurs ? Quand et à quelles conditions projettent-ils la reprise des sorties au théâtre et dans les salles de concert ?
  • Les Français les plus impliqués à ces pratiques vont-ils reprendre le même rythme de fréquentation ? Ont-il l’intention de renouveler leurs abonnements, leurs cartes de fidélité ?
  • Quelles sont les mesures sanitaires attendues pour envisager un retour serein dans les lieux ? Sur lesquelles communiquer activement ?

Weezevent / IFOP – Les Français & la reprise des activités de divertissement événementiel post-confinement, Juin 2020

Lien vers les résultats du sondage

AFDAS – Vie culturelle et loisirs des Français après le confinement, Mai 2020

Lien vers les résultats de l’enquête

  • Quelles habitudes culturelles et de loisirs les Français ont ils le plus envie de retrouver ?
  • Comment entrevoient ils la poursuite de leurs activités face à la menace toujours présente du Covid 19 ?

Enquêtes et chiffres clés sur l’emploi dans la culture :

Ministère de la Culture, Chiffres clés, statistiques de la culture et de la communication : édition 2022. Publication 2022 structurée en sept grands chapitres, l’ouvrage présente la morphologie de la culture (poids économique, entreprises et emploi culturel, etc.) et son financement, fournit des informations sur les représentations et les pratiques culturelles des Français et décrit les trois grandes branches de la culture : patrimoines, création et diffusion, médias et industries culturelles.

Opale CRDLA Culture, Les associations culturelles employeuses en France, décembre 2020 (données 2018)

Injep, Les Chiffres clés de la vie associative 2019, recueil de données statistiques, document numérique, juillet 2019

Magalie Gérard, Julien Potéreau, Adrien Leroy, Les Français et les enjeux de la formation, document numérique, Harris Interactive pour le Cnam, mai 2019

Ouvrage collectif, La Place des femmes dans la musique et le spectacle vivant, Audiens, juin 2019

Raphaëlle Doyon, Trajectoires professionnelles des artistes femmes en art dramatique, document numérique, Collectif HF Île-de-France, janvier 2019

Tristan Picard, Le poids économique direct de la culture en 2015, Collection « Culture Chiffres », Deps, janvier 2017

B. Durieux, J. Itty, S. Kancel, M. Weill, Rapport IGAC / IGF, décembre 2013, L’Apport de la culture à l’économie en France

Marie Gouyon et Frédérique PatureauLe salariat dans le secteur culturel en 2009 : flexibilité et pluriactivité, Culture Chiffres, MCC, 2012 :

« Comparé à l’ensemble du salariat en France, celui du secteur culturel se singularise nettement : les emplois y sont plus flexibles, les contrats plus souvent à durée limitée, les rémunérations plus dispersées. Les employeurs sont plus souvent de taille modeste et implantés en région parisienne. Le salariat y est plus jeune et masculin.

Une analyse approfondie révèle cependant que ces caractéristiques globales tiennent principalement à certains domaines d’activité culturels (le spectacle, l’enseignement artistique et de loisirs) où la grande flexibilité de l’emploi, les faibles volumes individuels d’activité, la rotation (turn over) des salariés sont la règle. Dans d’autres domaines culturels (l’édition, l’architecture, le patrimoine), la physionomie du salariat s’écarte peu de celle observée dans l’ensemble de l’économie (prépondérance du CDI et du travail à temps plein). Dans les domaines où l’emploi est le plus flexible, la pluriactivité est particulièrement répandue : les salariés travaillent alors pour plusieurs activités culturelles (par exemple, en combinant des emplois dans le spectacle vivant et dans la création visuelle), mais surtout interviennent à la fois dans le champ culturel et à l’extérieur de celui-ci.  »

Yves JauneauLe poids économique direct de la culture, Culture Chiffres, MCC, 2013 :

 « En 2011, les branches culturelles totalisent une production de 85 milliards d’euros et une valeur ajoutée de 40 milliards d’euros. La production culturelle se partage entre une partie marchande (69 milliards d’euros), issue de la vente des biens et services culturels des entreprises, et une partie non marchande (16 milliards d’euros), qui correspond, par convention, aux coûts de production des administrations, établissements publics et associations dans le domaine culturel.

Le poids économique direct de la culture, mesuré comme le rapport entre la valeur ajoutée des branches culturelles et celle relative à l’ensemble des branches, est de 2,2 % en 2011. […]

En 2011, l’audiovisuel (radio, cinéma, télévision, vidéo, disque) concentre un quart de la valeur ajoutée culturelle. Le spectacle vivant et le patrimoine, branches majoritairement non marchandes, concentrent respectivement 18 % et 11 % de la valeur ajoutée. […] À l’inverse, le livre et la presse ne concentrent plus que 15 % de la valeur ajoutée culturelle en 2011, contre 26 % en 1995. Les autres branches culturelles (agences de publicité, architecture, arts visuels, enseignement culturel) contribuent dans leur ensemble à un tiers de la valeur ajoutée culturelle. »

Observation régionale

Panorama « L’impact de la covid-19 sur la vie associative en Centre-Val de Loire », CRESS et Mouvement associatif Centre-Val de Loire, juillet 2022

Avec ses 60 000 salariés et ses 500 000 bénévoles en région, les associations recouvrent de nombreux secteurs dans lesquels l’économie sociale et solidaire est incontournable.
Pendant la crise sanitaire, l’ESS et notamment les associations ont montré une nouvelle fois leur capacité à répondre aux défis de notre société, aux défis que la pandémie nous imposait.
C’est avec leurs actions de proximité, comme l’ont prouvé les bénévoles, les travailleurs sociaux ou le corps infirmier qui étaient en première ligne lors des vagues successives, que leur pertinence s’est de nouveau démontrée.

Consultez le panorama complet ici

Atlas Culture du Centre-Val de Loire, Ministère de la Culture, janvier 2022

Bien que rebaptisée à l’issue de la loi relative à la Nouvelle organisation du territoire de la République, le Centre-Val-de-Loire fait partie des circonscriptions régionales qui n’ont pas fusionné en 2016. C’est la septième région en termes de superficie, la douzième en matière de population et de contribution à la richesse nationale. La région compte six départements : le Cher, l’Eure-et-Loir, l’Indre, l’Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Loiret ; 79 établissements publics de coopération intercommunale et deux métropoles, Orléans et Tours, qui rassemblent chacune 22 communes.

Consultez l’Atlas complet sur le site du Ministère de la Culture

Les activités culturelles en région Centre-Val de Loire, un potentiel d’emploi (données 2013), Insee Analyses n°22, Mars 2016.

[…] les professions des arts visuels et des métiers d’art et celles du spectacle concentrent deux tiers des professions culturelles de la région, part similaire à celle de la France de province. […]
Dans la culture, les métiers sont qualifiés, occupés dans six cas sur dix par des cadres et des cadres supérieurs. Ceci est particulièrement vrai pour les professions du spectacle. Les emplois dans les arts visuels sont plus souvent des professions intermédiaires. Les ouvriers du domaine de la culture exercent majoritairement dans les métiers d’art.
Les cadres des professions culturelles sont moins souvent diplômés du supérieur que l’ensemble des cadres travaillant en région. À l’opposé, les ouvriers sont davantage diplômés.
Parmi les résidents du Centre-Val de Loire exerçant une profession culturelle, la plupart le font dans la région. Cependant, la proximité et l’attractivité parisienne expliquent que plus d’un actif de la région sur dix ayant une profession culturelle travaille en Île-de-France. Ce sont principalement des professionnels du spectacle et des arts visuels. Sur l’ensemble des actifs occupés du Centre- val de Loire, seuls 6,5 % ont un emploi en région parisienne.

Télécharger le rapport sur le site de l’Insee et ses données complémentaires.

Le rapport « L’apport économique de la culture en région Centre-Val de Loire » d’octobre 2016 réalisé par le Ceser propose, entre autres, des pistes pour renforcer et conforter l’apport économique de la culture en région :

  • Se doter de statistiques régionales pour mieux connaitre le secteur et agir
  • Garantir une offre culturelle sur l’ensemble du territoire et développer l’activité
  • Introduire une dimension « environnement » dans la culture
  • Développer le numérique pour tourner la culture vers le futur
  • Mettre en avant la culture comme élément essentiel d’attractivité de la région : créer une identité régionale

Lire « L’apport économique de la culture en région Centre-Val de Loire » ou sa synthèse.

Consulter l’Atlas régional de la culture 2017 en région Centre-Val de Loire (Source DEPS)