[Relais d’actu] Un projet en faveur du maintien et du développement de l’emploi dans la filière
Lauréats de l’appel à projet « soutien aux démarches prospectives compétences » lancé dans le cadre du PIC*, les 10 branches professionnelles et l’Afdas, opérateur technique, porteront le projet EDEC de la filière Culture, Création et Communication pour le développement de l’emploi et des compétences dans ces secteurs.
Soutenu par le ministère du Travail et le ministère de la Culture, ce projet financé à parité par l’État (DGEFP et DGCA) et les branches, pour un budget de 3,2 millions d’euros, a été formalisé par la signature de l’accord national EDEC Culture, Création et Communication pour la période 2018-2020.
5 axes sont définis dans ce cadre pour accompagner le développement des compétences dans la filière :
- Rénovation, adaptation de l’offre de formation / adaptation de l’offre de certification / ingénierie et expérimentation d’actions innovantes
- Renforcement de l’accompagnement TPE PME
- Appui à la Responsabilité Sociétale des Entreprises
- Sécurisation des parcours professionnels des salariés et développement de l’attractivité des métiers de la filière
- Etudes et observation de l’emploi
Quelques exemples d’actions
Une des premières actions opérationnelles du projet est la mise en place d’une plateforme d’appui à la certification pour permettre aux organismes de formation métier de la filière de créer des parcours de formation certifiant.
Les entreprises et les salariés de la filière seront accompagnés dans la transition numérique par la mise en place d’autodiagnostic de maturité digitale.
La filière Culture, Création et Communication
Elle représente 620 000 salariés (2,4% de la population active) et 2,23% du PIB national.
L’ensemble de ces secteurs ont en commun de :
- présenter une interdépendance forte, dans une chaine de valeur incluant les activités de création, de production et de diffusion,
- recouvrir le périmètre du ministère de la Culture ou de participer au secteur récréatif et de divertissement,
- être majoritairement inscrits dans des économies de projet, d’exploitation du droit d’auteur et de création intellectuelle,
- partager des salariés, des métiers (y compris des métiers rares) ou des compétences communes et, pour des populations spécifiques, des rythmes d’activités atypiques (intermittents du spectacle, journalistes pigistes, travailleurs à domicile de l’édition, artistes-auteurs, travailleurs saisonniers).