De plus en plus d’inquiétudes sur le projet de loi relatif à la formation professionnelle

Le secteur de la formation professionnelle, tous domaines confondus, tend à s’inquiéter des éléments discutés dans le cadre de cette réforme, notamment de la volonté de concentration et de réduction du nombre d’acteurs.

Le 24 mai dernier, le cabinet Fidal et Défi Métiers ont présenté, lors d’un « Rendez-vous de la formation et de l’orientation », le projet de réforme de la formation professionnelle.
Globalement, les questions et remarques ont tourné autour des sujets suivants :

  • réduction du nombre d’organismes de formation par l’exigence d’obtenir une certification reconnue par le Cofrac (Comité français d’accréditation),
  • réduction du nombre de branches professionnelles et d’opérateurs de compétences (Opco),
  • réduction du nombre d’instances de gouvernance au profit de l’ « Agence France Compétences »,
  • réduction du nombre d’opérateurs de Conseil en évolution professionnelle (CEP)…

Même si le projet ne fait pas loi, comme le rappelle l’auteur de l’article, ces inquiétudes traversent l’ensemble du champ de la formation professionnelle, culture incluse… On se réfèrera par exemple à la tribune de la Fneijma sur le sujet de la formation artistique :

Au regard de la réforme envisagée, nous craignons fortement que la situation particulière des artistes soit négligée, que les spécificités de leur cadre d’emploi ne soient plus comprises ni reconnues et qu’ils se retrouvent plus fragilisés encore par une difficulté d’accès à la formation professionnelle accrue. Nous craignons aussi la disparition de formations artistiques actuellement financées, nécessaires aux artistes et l’impact négatif important que cela pourrait avoir sur la création et la diversité artistique.