L’économie sociale et solidaire, un modèle économique alternatif
97 % des emplois de l’ESS relèvent du secteur tertiaire. Si l’ESS est présente dans la plupart des secteurs d’activités, l’emploi y est particulièrement important dans les secteurs de l’action sociale (60,4 % de l’ensemble des emplois publics et privés du secteur), les sports et loisirs (55,4 %), les activités financières et d’assurances (29,9 %) et les Arts et spectacles (25,8 %) [Source]
Selon le CNCRESS, les valeurs clés de l’économie sociale et solidaire sont :
- une finalité orientée vers l’intérêt général ou collectif ;
- une gouvernance démocratique basée sur le principe « une personne, une voix » ;
- une lucrativité limitée ;
- une primauté de la personne humaine sur le capital ;
- un ancrage territorial fort ;
- un esprit de libre adhésion.
Pour mémoire, l’ESS regroupe les activités suivantes :
- associations locales ou internationales ;
- mutuelles à but non lucratif, actrices de la santé et des assurances ;
- fondations de personnes ou d’entreprises ;
- entreprises commerciales qui respectent les principes fondateurs de l’ESS : leur finalité sociale est prioritaire par rapport à leurs objectifs économiques ;
- coopératives, dont les membres associés détiennent au moins une part dans la structure. Parmi ces dernières, deux types de coopératives sont d’ailleurs régulièrement privilégiées par les acteurs de l’économie sociale et solidaire pour organiser leurs activités : les Scop (société coopérative et participative) et les Scic (sociétés coopératives d’intérêt collectif).