L’épreuve du premier salarié dans le monde associatif

« Alors que la grande majorité des associations en France sont exclusivement administrées, pilotées et gérées par des bénévoles, une partie d’entre elles décident néanmoins chaque année de franchir le cap et d’embaucher leur premier salarié. Si ce premier barreau d’un changement d’échelle témoigne souvent de l’entrée dans une phase de développement pour l’association, il produit aussi une série de transformations auxquels elle va devoir faire face. L’entrée dans le salariat vient certes questionner la capacité économique de l’association, désormais astreinte à rémunérer son salarié dans la durée, mais elle vient aussi produire une série de déséquilibres sur les champs de la gouvernance, de l’organisation générale du travail et des modèles de financement qui vont devoir être interrogés pour permettre à l’association de retrouver l’équilibre. »

Retrouvez l’intégralité de la publication d’Amélie Artis et Philippe Urvoa sur le site de l’Institut National de la jeunesse et de l’éducation populaire.