Le modèle vertueux des radios associatives

La radiodiffusion emploie plus de neuf mille salariés, dont cinq mille cinq cents dans le privé, concernés par la Convention Collective de la Radio.

« Les partenaires sociaux, syndicats d’employeurs et de salariés de la branche de la radiodiffusion ont produit un troisième « rapport de banche », basé sur les données 2013. Ce document est une photographie du paysage de la radiodiffusion privée en France métropolitaine (1). Il montre la prépondérance et la vitalité des radios associatives « de catégorie A » qui, en dépit de moyens limités, restent les plus nombreuses et cumulativement le plus important employeur privé de ce secteur d’activité, juste après le groupe Radio France. Ces radios sont aussi les plus vertueuses en ce qui concerne la formation professionnelle, l’égalité de genre ou l’emploi des personnes handicapées. »

Les petites structures indépendantes créent de l’emploi

«  sur 775 radios qui emploient au moins un salarié en France, 550 font partie de la catégorie A, (associatives non commerciales) et 180 de la catégorie B (indépendantes locales, commerciales). Soient 94 % du nombre total de radios, contre 6 % seulement pour les grands réseaux de radios de catégorie C et D (réseaux à vocation nationale).

Cette vitalité est confirmée par le nombre et la répartition des emplois. Les radios associatives sont les plus gros employeurs de la branche avec 2050 salariés, hors contrats aidés. Les radios de catégorie B emploient quant à elles 1700 personnes et les radios de catégorie C et D, 1650. »

Cet emploi et ses qualifications nourrissent le secteur dans son ensemble

« Les analystes du SNRL pensent que la radiodiffusion associative sert l’ensemble de la branche, y compris sa partie commerciale et la radio publique, en ce sens que les qualifications acquises dans les radios de proximité essaiment vers des radios commerciales ou publiques dans le cadre d’une mobilité notamment chez les jeunes. »
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