Le Mouvement associatif publie son étude complète sur l’impact de la crise sur la vie associative
En vue de la présentation prochaine du projet de loi de finances 2021, Le Mouvement associatif a produit une analyse complète des résultats des deux enquêtes lancées pendant le confinement et après le confinement ayant mobilisé respectivement 20 000 et 13 000 répondants.
Quelques chiffres clés issus des enquêtes :
- 70% des associations n’ont pas pu maintenir plus de 20% de leur activité pendant la période de confinement
- 57% des associations ont dû revoir leur mode de fonctionnement notamment par la mise en place d’outils numériques
- 86% des associations ont été obligées d’annuler un ou plusieurs évènements en lien avec la période
- 42% des associations employeuses enregistrent une perte de revenus d’activités significative
- 1/3 des associations employeuses comptaient au 15 juin la totalité de leurs salariés en chômage partiel
- 60% des associations ont rencontré des difficultés dans la mise en place de solutions, car peu adaptées aux statuts associatifs, car les démarches sont parfois lourdes à supporter pour elle et car il était difficile de joindre les services en charge de ces accompagnements.
Les besoins des associations pour les 6 mois à venir
Face au choc subi depuis le début de la crise et devant les conséquences économiques et sanitaires qui semblent devoir durer encore longtemps, les besoins du secteur associatif sont nombreux. Les besoins les plus partagés sont :
- Les moyens de protection pour 60% des structures.
- La confirmation des subventions pour 54%.
- Une aide financière exceptionnelle au regard de la situation pour 40%.
- Des dons (en nature ou financiers) pour 39%.
- Des outils pour maintenir la vie associative à distance pour 37%.
Et en région Centre-Val de Loire :
- 61% des associations répondantes étaient à l’arrêt pendant le confinement
- 27% Seulement sont parvenues à maintenir une faible activité. Les autres étaient souvent en première ligne…
- 94% ont du annuler ou reporter des évènements
- 55% redoutent les conséquences économiques du confinement, les autres sont dans l’inconnu
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21% ont eu besoin d’une assistance et d’une protection juridique adaptée aux circonstances