Profession ? Écrivain

« Les écrivain·e·s connaissent une certaine précarisation : rares sont ceux qui parviennent à vivre uniquement de leur plume. Certain·e·s exercent un autre métier plus ou moins lié à l’écriture, qui est leur source de revenus principale, pour d’autres les activités connexes occasionnelles – prennent une part grandissante. C’est sur le rôle de ces activités connexes qu’est centrée la présente étude.

Quel rôle jouent-elles dans la reconnaissance littéraire ?  Comment s’articulent-elles avec l’écriture ? Comment sont-elles prises en compte et/ou en charge par les intermédiaires et représentant·e·s des écrivain·e·s ? Ces questions se posent dans un contexte de diversification de l’offre d’intervention dans l’espace public francilien, mais aussi de transformation du statut d’auteur avec le développement du support numérique, les mesures d’austérité et l’européanisation de la législation.

Cette étude qualitative comporte deux volets reposant sur des entretiens approfondis avec des auteur·e·s d’une part et, d’autre part, avec des représentant·e·s d’institutions.
Il ressort de ces multiples entretiens que les activités connexes sont vitales pour les écrivain·e·s. Elles constituent à la fois une reconnaissance symbolique et une ressource financière qui participe très activement de leur professionnalisation.

Leur prise en compte en tant que telles, qui permet d’en rémunérer au moins une partie en droits d’auteur, a contribué à améliorer les conditions d’exercice du métier. Il reste cependant à sensibiliser les intermédiaires et à aider les auteur·e·s à mieux connaître et faire valoir leurs droits.

Etude qualitative du MOTif, conduite par une équipe du Centre européen de sociologie et de science politique sous la direction de Gisèle Sapiro et Cécile Rabot – en parallèle de l’étude nationale sur la condition des auteurs commanditée par le Ministère de la Culture et de la Communication. »

Source : MOTif

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Synthèse de l’étude