La contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance
L’employeur doit participer au financement des actions de formation continue de son personnel et des demandeurs d’emploi en payant une contribution annuelle quel que soit le nombre de salariés, la nature de l’activité et le statut juridique (entreprise individuelle ou société). Son montant dépend du nombre de salariés.
Depuis 2019, la contribution à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage sont rassemblées dans la contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance.
La contribution légale leur permet de bénéficier de prises en charge lorsqu’elles concluent des contrats d’apprentissage, des contrats de professionnalisation ou des avenants pour la reconversion ou promotion par alternance (Pro-A) avec leurs salariés. Les entreprises de moins de 50 salariés peuvent également se faire financer leur plan de développement des compétences.
Le plan de développement des compétences
L’employeur doit assurer l’adaptation de ses salariés à leur poste de travail et veiller au maintien de leur capacité à occuper leur emploi, au regard notamment des évolutions technologiques. Pour cela, il doit leur proposer des formations prévues dans le cadre du plan de développement des compétences (ex-plan de formation).
La loi n’oblige pas l’employeur à mettre en place un plan de développement des compétences, mais il y est fortement incité.
L’entretien professionnel et le bilan des formations
Dès son embauche, tout(e) salarié(e) est informé(e) du fait que tous les deux ans, un entretien professionnel avec son employeur lui permettra d’étudier les évolutions possibles, en termes de qualifications et d’emploi, et faire le bilan des formations suivies précédemment. Cet entretien se concrétise sous la forme d’un bilan écrit remis au/à la salarié(e).